Investigation secrète et nemo tenetur : l'exercice (trop?) sensible de la récolte d'aveux

analyse et propositions autour de l'ATF 148 IV 205

Autor/innen

  • Ryan Gauderon

DOI:

https://doi.org/10.21257/sg.241

Abstract

L'investigation secrète (art. 285a ss CPP) peut être mise en œuvre également contre une personne physique pour la poursuite d'une infraction grave. Lorsque l'agent infiltré intervient en vue d'obtenir des aveux du prévenu, le droit de ne pas s'auto-incriminer de ce dernier réduit considérablement l'étendue de l'intervention. En cas de provocation d'aveux, se pose la question des conséquences sur les déclarations ainsi obtenues. Le Tribunal fédéral a répondu à cette question dans l'ATF 148 IV 205, mais sans traiter les cas moins évidents que celui dont il a été amené à juger. La présente contribution revient sur cet arrêt de principe pour identifier les solutions qui pourraient être appliquées en cas de légère provocation, notamment sous l'angle de l'art. 293 al. 4 CPP.

--

Die verdeckte Ermittlung (Art. 285a ff. StPO) kann auch gegen eine einzelne Person zur Verfolgung schwerer Straftaten eingesetzt werden. Wenn der verdeckte Ermittler tätig wird, um ein Geständnis des Beschuldigten zu erwirken, schränkt dessen Recht, sich nicht selbst belasten zu müssen, den Umfang der Ermittlung erheblich ein. Wird auf diese Weise ein Geständnis provoziert, stellt sich die Frage nach dessen Verwertbarkeit. Das Bundesgericht hat sich damit in BGE 148 IV 205 beschäftigt, allerdings ohne Regeln für weniger eindeutige Fälle aufzustellen. Dieser Beitrag greift dieses Grundsatzurteil auf und zeigt insbesondere unter Berücksichtigung von Art. 293 Abs. 4 StPO Lösungen auf, die im Falle leichter Geständnis-Provokationen angewandt werden könnten.

Downloads

Veröffentlicht

2023-10-16

Ausgabe

Rubrik

Strafrecht | droit pénal | diritto penale | criminal law