Die Fristennormen der AMM-VO: Eine Rückkehr zum Altbekannten oder ein versteckter Neuaufbruch?
DOI:
https://doi.org/10.21257/sg.270Abstract
Am 14. Mai 2024 erliess der Rat der Europäischen Union die Asyl- und Migrationsmanagement-Verordnung (AMM-VO) als Nachfolgerin der Dublin-III-Verordnung. Die Regelung bestimmt die Asylverfahrenszuständigkeit und enthält mehrere neu gefasste Fristennormen. Diese Änderungen scheinen die Anwendung bisheriger Rechtsprechung des EuGH zur Geltendmachung von Fristabläufen zu verhindern. Der Autor legt dar, inwiefern - anders als bisher - die Fristennormen nicht mehr dogmatisch gleich einzuordnen sind. Stattdessen bedarf es deren Neueinteilung danach, ob ihre Verletzung ein Recht Einzelner nach Unionsrecht begründet, sie sonstige einklagbare Rechtsnormen darstellen oder es sich um organisatorisch-zwischenstaatliche Regelungen handelt. Ausschlaggebend für die Unterscheidung ist die zuständigkeitsverlagernde Rechtsfolge der Norm. Nach bisherigem Stand der bilateralen Verträge gelten diese Überlegungen auch für die Schweiz.
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Le 14 mai 2024, le Conseil de l'Union européenne a adopté le règlement (UE) 2024/1351, remplaçant l'ancien règlement Dublin III et redéfinissant les règles relatives à la responsabilité dans les procédures d'asile. Parmi les changements notables, ce nouveau règlement modifie les règles concernant les délais, restreignant ainsi l'application de la jurisprudence de la CJUE, qui autorisait auparavant à invoquer leur dépassement. L'auteur de la présente contribution souligne la nécessité d'adopter une approche différenciée face aux délais prévus par ce texte. Il convient de distinguer les délais dont le dépassement confère un droit individuel, ceux qui constituent des normes juridiques pouvant être invoquées devant les juridictions, et ceux qui relèvent uniquement de considérations organisationnelles ou interétatiques. Le critère déterminant pour établir cette distinction repose sur la question de savoir si le dépassement du délai entraîne un transfert de responsabilité. En l'état actuel des accords bilatéraux, ces réflexions valent également pour la Suisse.
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