Les faits établis par des accords étrangers et des rapports internes - une base valide pour une décision pénale suisse ?

Commentaire de l'ordonnance de la Cour des affaires pénales du Tribunal pénal fédéral SK.2020.49 et de la décision de recours de la Cour des plaintes du Tribunal pénal fédéral BB.2022.3

Autor/innen

  • Nadja Capus
  • Basilio Nunnari

DOI:

https://doi.org/10.21257/sg.219

Abstract

Les jugements des grandes affaires de corruption transnationale et de blanchiment d'argent font apparaître une nouvelle pratique qui consiste à établir les faits sur la base du contenu des transactions pénales judiciaires. À partir d'un cas actuel concernant Gulnara Karimova, nous identifions concrètement deux méthodes: d'une part, la communication et la transplantation transnationale des faits qui ont été établis dans des procédures de négociation (des accords) conclues à l'étranger et, d'autre part, le recours à des rapports internes. Cette contribution décrit ce phénomène, la problématique juridique et les préoccupations pratiques y relatives, en particulier quant à l'admissibilité et la valeur probante du contenu des accords et des rapports internes.

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Die Urteile in umfangreichen Fällen grenzüberschreitender Korruption und Geldwäsche lassen eine neue Praxis erkennen, die darin besteht, Sachverhalte auf der Grundlage des Inhalts von Absprachen zu ermitteln. Anhand eines aktuellen Falles betreffend Gulnara Karimova werden zwei konkrete Methoden dieser Vorgehensweise identifiziert: zum einen die transnationale Kommunikation und schlichte Übernahme von Fakten, die in ausländischen Absprachen ausgehandelt wurden, und zum anderen der Rückgriff auf interne Berichte. Dieser Beitrag beschreibt das Phänomen, erläutert die rechtliche Problematik und die praktischen Bedenken, insbesondere in Bezug auf die Zulässigkeit und den Beweiswert des Inhalts der Absprachen und internen Berichten.

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Veröffentlicht

2022-11-22

Ausgabe

Rubrik

Strafrecht | droit pénal | diritto penale | criminal law