Personenfreizügigkeit von Regenbogenfamilien

Eine Analyse des EuGH-Urteils «Pancharevo» (Rs. C-490/20)

Autor/innen

  • Sarah Progin-Theuerkauf
  • Melanie Berger

DOI:

https://doi.org/10.21257/sg.202

Abstract

Im Dezember 2021 hat die Grosse Kammer des Europäi- schen Gerichtshofs (EuGH) in einem beschleunigten Verfahren ein wegweisendes Urteil betreffend die Personenfreizügigkeit von Kindern gleichgeschlechtlicher Paare gefällt. Der EuGH entschied im Fall «Pancharevo», dass die bulgarischen Behörden verpflichtet seien, einem Kind mit zwei Müttern einen Personalausweis oder Reisepass auszustellen. Die zuständige bulgarische Behörde hattesich geweigert, eine spanische Geburtsurkunde, die eine bulgarische und eine britische Staatsangehörige als Mütter auswies, anzuerkennen und dem Kind der beiden Mütter eine bulgarische Geburtsurkunde auszustellen, sofern nicht offengelegt werde, wer die leibliche Mutter des Kindes sei. Die Geburtsurkunde war aber für die Ausstellung eines bulgarischen Identitätsdokuments nötig. Der EuGH stellte klar, dass Bulgarien (ebenso wie die anderen Mitgliedstaaten) unionsrechtlich verpflichtet sei, die spanische Geburtsurkunde anzuerkennen. Das Urteil ist ein wichtiger Schritt in Richtung Anerkennung und Stärkung der Rechte von «Regenbogenfamilien» auf EU-Ebene.

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En décembre 2021, la Grande Chambre de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu, dans le cadre d’une procédure accélérée, un arrêt qui fera date concernant la libre circulation des enfants de couples homosexuels. Dans l’affaire « Pancharevo », la CJUE a décidé que les autorités bulgares étaient tenues de délivrer une carte d’identité ou un passeport à un enfant né de deux mères. L’autorité bulgare compétente avait refusé de reconnaître un acte de naissance espagnol indiquant qu’une citoyenne bulgare et qu’une citoyenne britannique étaient les mères de l’enfant et de délivrer un acte de naissance bulgare à l’enfant, si l’identité de la mère biologique n’était pas révélée. Or, l’acte de naissance était nécessaire pour la délivrance d’un document d’identité bulgare. La CJCE a précisé que la Bulgarie (tout comme lesautres États membres) était tenue, en vertu du droit de l’Union, de reconnaître l’acte de naissance espagnol. L’arrêt constitue un pas important vers la reconnaissance et le renforcement des droits des familles « arc-en-ciel » au niveau de l’UE.

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Veröffentlicht

2022-03-22

Ausgabe

Rubrik

Öffentliches Recht | droit public | diritto pubblico | public law